Sémiosine

L’interview #2 : Design et sémiologie, une convergence d’intérêts

Emile Kirsch et Sémiosine, c’est l’histoire d’une collaboration de quelques mois qui a donné le jour à un objet à la fois technologique et esthétique. Emile, notre designer, revient ici sur les raisons qui l’ont conduit à frapper à notre porte et sur l’apport de la sémiologie à son projet.

Automne 2011, Emile Kirsch, étudiant designer à l’ENSCI (Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle, rue Saint Sabin à Paris), n’a que quelques mois pour concevoir une télécommande destinée à un public rétif à la technologie. Fourmillant d’idées, il investit divers domaines comme la sociologie, recueille de nombreux témoignages, songe à plusieurs prototypes. Pour lui, la cohérence de son objet passe par une réflexion sur sa signification et sa portée symbolique. C’est donc tout naturellement qu’il pense à la sémiologie. Une visite sur notre blog Sémiozine le convainc de venir nous voir, son projet sous le bras.

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L’interview qui suit a été réalisée début février dans les locaux de l’ENSCI, elle se veut le reflet d’un travail collectif, d’une série d’échanges passionnants. Nous revenons ici avec Emile sur son intérêt pour la sémiologie et sur la façon dont cette discipline a nourri sa réflexion, tout au long du processus créatif, de la conception de l’objet à sa réalisation.

Emile Kirsch et Sémiosine : la sémiologie au service du design from Blog Sémiozine on Vimeo.

Emile a choisi l’ENSCI parce que le cursus y est individualisé, ce qui lui permet d’embrasser tous les aspects du design (numérique, produit, espace…), et de créer ainsi des ponts entre les disciplines. Transversalité, quête de sens, inscription dans le présent et la vie sociale, autant de préoccupations qu’il revendique, dans un esprit farouchement sémiologique. Cerise sur le gâteau : son projet de télécommande vient d’être sélectionné pour une exposition itinérante qui se tiendra notamment à Paris, Londres et New York.

Emile Kirsch en quelques mots

Après une formation littéraire au Lycée Henri IV, Émile Kirsch intègre la CPGE ENS Cachan Design à l’ESAA Duperré. En découvrant l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle et les modalités de son concours d’entrée, il quitte sa classe préparatoire en deuxième année afin de développer une réflexion personnelle « à la conquête du présent, pour une sociologie de la vie quotidienne» (Maffesoli). Il travaille alors sur de nombreux projets personnels et collaboratifs tout en suivant une licence de sciences sociales et intègre l’ENSCI-les Ateliers en 2011.

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